| Description | A Boujean les princes-évêques de Bâle accordaient à des particuliers le droit de capter les eaux de la Suze pour un moulin, puis une forge de cuivre et de fer. Dès 1635, la fabrication de fils y est également attestée.
Le fer nécessaire à la fabrication provient des forges d'Undervelier, ce qui faisait de Boujean un partenaire très intéressant pour le prince. Au 18e siècle les acheteurs se trouvent à Lyon et à Genève.
Des difficultés surviennent avec les communes qui livrent le bois (Büren et Boujean), la ville de Bienne qui a des droits sur le fief, les inondations qui causent des dégâts aux usines. Les problèmes principaux sont causés par les dissensions entre propriétaires partenaires et leurs héritiers. Pendant la période française, Les usines se développent, et on ajoute deux feux de forges avec martinets. Les fils de fer sont vendus sur le marché suisse, ce qui sera un avantage lors de la réunion du Jura au canton de Berne. La production se diversifie : on fabrique à partir du fer étiré des clous et des câbles. La totalité des câbles utilisés pour la construction du pont suspendu de Fribourg provient de Boujean, une référence importante. Fusionne en 1914 avec la Tréfilerie de Bienne et devient Tréfilerie Réunies SA Bienne. |