Description | De Corgémont. Né à Saint-Imier le 19 septembre 1856. Décédé à Berne le 27 janvier 1929. Fils d'Albert Morel, fabricant d'horlogerie, et de Louise née Jaquet. Époux d'Hélène Francillon, de St-Imier. Il est le père de Ferdinand Morel (1888-1957), professeur de psychiatrie à l'Université de Genève.
Progymnase à La Neuveville, puis Collège latin et Gymnase de Neuchâtel. Études à la Faculté de théologie de l'Église indépendante de Neuchâtel (1875-1878), où il suit notamment les cours de Frédéric Godet, puis à Leipzig (1878-1879). Suffragant dans le Tarn (1879). Thèse obtenue à Neuchâtel en 1880. La même année, il est reçu dans le ministère bernois et devient pasteur à Moutier. Il occupe ce poste jusqu'en 1902, date à laquelle il devient pasteur à l'Église libre de la ville de Berne, aux côtés d'Arnold Bovet, puis seul (1903-1926).
Promoteur de la lutte contre l'alcoolisme, il est président de la Croix-Bleue suisse et relate son action antialcoolique dans Les temps héroïques de la Croix-Bleue. Mémoires d'un vétéran (1925). Aumônier du régiment jurassien pendant 27 ans.
Membre (1875) et président (1876) de la Société de Belles-Lettres de Neuchâtel. |