Description | Nom d'usage : François Meyrat
Originaire de Saint-Imier. Né le 28 janvier 1786 à Saint-Imier. Décédé le 26 mai 1867 à Saint-Imier. Fils de Jean François, monteur en boîte, et de Marianne Courvoisier. Épouse avant 1814, Sophie Langel, de Courtelary (9 septembre 1787-23 juin 1873), fille de Jean Pierre et de Anne Raiguel. De leur union naissent sept enfants qui apprennent tous l'un ou l'autre métier de l'horlogerie. Sa fille aînée Louise et son frère Henry François Meyrat-Montandon (maire de Saint-Imier 1844-1845, 1860-1861, 1866-1869) dirigeront chacun une maison d'horlogerie à Saint-Imier.
Monteur en boîte et négociant en montres, lieutenant de justice à Courtelary puis lieutenant de préfet, il est l'un des fondateurs de la Caisse d'Épargne du district de Courtelary (CEC) en 1829. Administrateur dès les débuts de l'établissement, M. fait partie de la direction et en est le caissier (1829-1841). Il dirige également la maison Raiguel Jeune et Cie à St-Imier.
Président de bourgeoisie (1828-1831/32) puis maire du village de St-Imier (1836-1839). Député au Grand Conseil bernois (1837-1843).
L'exhaussement du clocher de la collégiale (1838-1840), le nouveau tracé de la rue principale à la suite de l'incendie du 27 juin 1839 qui dévaste 33 maisons et le plan d'alignement de St-Imier sont en grande partie son oeuvre.
M. est propriétaire de la ferme Sans-Soucis sur les berges de la Suze, à Saint-Imier, domaine avec terrain qu'il vend le 13 mars 1866 à Ernest Francillon et sur lequel sera construite la fabrique qui prendra le nom du lieu-dit, Les Longines. |