Description | Lucien Schwob (1895-1985), peintre et critique d'art, est né et mort à La Chaux-de-Fonds. Il fait ses études au gymnase de sa ville natale où il rencontre notamment Berthe Eimann (qui deviendra romancière sous le nom de Monique Saint-Hélier). En 1919, il fonde avec Jean-Paul Zimmermann la revue Les Voix. Il entreprend plusieurs voyages : en Espagne, en Italie, en Belgique et dans le sud de la France. En 1941, suite au décès de son épouse après une longue agonie, Lucien Schwob se convertit au catholicisme. En 1947, il se remarie avec Odette Hug. Né dans une famille où les artistes se croisent et se rencontrent, il oriente toute sa vie vers la peinture. Il compose un grand nombre de tableaux et participe à de nombreuses expositions. De 1938 à 1945, il fait notamment partie du Comité de la Société des amis des arts de La Chaux-de-Fonds. Dès 1951, il donne des cours de peinture à l'École d'art et cela pendant une quinzaine d'années. Par ailleurs, il est également l'auteur d'études critiques. En 1936, il écrit un ouvrage sur le peintre James Ensor. Il publie entre autres Réalité de l'art (1955), une étude sur Le Gréco et Velasquez intitulée Fulgurance et magie picturale (1984) et Léopold Robert (1986), publié un an après sa mort. Il a également donné plusieurs conférences au Club 44, en 1979 sur Monique Saint-Hélier, en 1983 sur son travail de peintre et d'écrivain et en 1985 sur Léopold Robert. En 1988-1989, le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds propose une exposition rétrospective de l'oeuvre du peintre. Son travail aura marqué tout une ville et une époque, au même titre que Charles L'Eplattenier et Le Corbusier. |