Description | Originaire de Courfaivre. Né le 31 décembre 1857 à Courfaivre. Décédé le 13 février 1917 à Delémont. Fils de Henri Joseph Blaise Citherlet, cultivateur, aubergiste, facteur et buraliste postal. Épouse Julie Marie Scholler en 1881. Quatre enfants.
Scolarité primaire à Courfaivre, puis études classiques au collège de l’abbaye de Saint-Maurice (VS) de 1870 à 1876. Études et licence de droit à l’Université de Berne. Brevet de notaire en poche, il s’installe à Courfaivre vers 1881, où il fonde une laiterie industrielle qu’il exploite durant quelques années, ainsi qu’un commerce de vins. En 1894, il fonde avec un associé la fabrique de boîtes de montres Willat & Citherlet, dont il se retire peu après. Il possède également plusieurs propriétés immobilières à Courfaivre et alentours, qu’il exploite en tant qu’auberges, notamment « Le Soleil » et « Au Chasseur ». Ses activités dans le secteur privé mises à part, il est aussi très engagé dans la modernisation de l’infrastructure du village et remplit la fonction de juge laïc.
En 1904, il est élu député au Grand Conseil bernois, représentant le parti conservateur-catholique, suite à une campagne électorale intense contre le radical Constant Meyer.
En 1908, il se porte candidat pour la mairie de Courfaivre, mais c’est un autre candidat conservateur-catholique, Joseph Girardin, qui l’emporte. Il accuse son adversaire de fraude électorale et obtient que l’élection communale soit annulée et répétée. Pourtant, il se retire au second tour, déménage à Delémont et abandonne sa carrière politique à tous les niveaux dès 1910. Ayant acquis en 1905 le Château de Zwingen, qui appartenait à la famille de sa femme, il s’investit désormais dans le développement de l’exploitation de la force hydraulique de la Birse. Avec d’autres investisseurs de Delémont et de Bâle, il jette les bases pour la future construction de la Fabrique de pâtes de bois & papier S. A. à Zwingen, qu’il voit inaugurée en 1913 et dont il devient membre du conseil d’adm |