Description | En 1753, les usines de Bellefontaine sont reconstruites par le prince Rinck de Baldenstein. Les forges d'Undervelier sont alors alimentées par le haut fourneau d'Undervelier et celui de Courrendlin. Une forge supplémentaire est nécessaire pour utiliser toute la fonte produite. Sur les rives du Doubs, les immenses forêts sont à même de fournir le charbon.
En plus des fours d'affinage, un nouveau procédé est utilisé pour la fabrication et le forgeage de l'acier. Le rendement des forges est assuré. On décide donc en 1768 la construction d'un haut fourneau à Bellefontaine. Le minerai provient des mines de Séprais.
Sous la période française, l'usine est reprise par les maîtres de forges d'Audincourt qui lui assurent un bon développement. La production est d'excellente qualité et le marché français demande de grandes quantités de fer, principalement pour l'armement des troupes de Napoléon. Le fer de Bellefontaine obtient plusieurs médailles à l'exposition nationale de Paris. On fabrique également pour le marché local des marmites, instruments aratoires et des tôles.Le haut fourneau et les forges continuent leur production après le rattachement à la Suisse. Le marché devient moins facile et le bois plus cher. On lamine des tôles et des barres de fer et on fabrique des fils de fer et des câbles sous-marin, des clous et des vis.
En 1840, Bellefontaine est repris par la "Compagnie de Bellefontaine et Dépendance", menée par la famille Paravicini de Bâle. Après la période faste, le site est abandonné en 1863 et vendu. Diverses productions s'y développent : fabrique de fusils et de revolvers, vinaigrerie. Dès 1902 le barrage sur le doubs est utilisé pour une usine électrique. |