Description | Le prince-évêque Blarer décide de réactiver la production de fer. Il se renseigne en dehors de ses états, organise l'administration et engage du personnel.
Son premier haut fourneau est mis en route en 1600 en amont de Blanches-Fontaines. Des scories de haut fourneau y ont été découvertes le long de la Sorne. Il ne sera utilisé que de façon intermittente. Un nouveau fourneau est construit en 1626. La dernière mention trouvée dans les archives date de 1642. Le minerai utilisé provient des mines de Séprais.
Des installations plus importantes sont construites en 1600 au lieu-dit Les Forges en aval du village, y compris les bâtiments pour l'administration. L'eau de la Sorne est utilisée pour activer les marteaux et souffleries. La matière première sous forme de fonte est acheminée du haut fourneau de Courrendlin.
Au 17e siècle on produit à Undervelier des fers bruts, dont 80 % sont exportés : fers plats ou carrés, fers en verges, fers de charrues, etc.
La production n'est que rarement interrompue, malgré les occupations étrangères et les inondations. En 1746, on reconstruit les usines, on modernise les installations, on décide de construire un haut fourneau sur le site des Forges.
Les forges d'Undervelier sont dirigées après la révolution française par un Français, nommé Finot, qui en assura un bon développement. On y trouve, en plus du haut fourneau, 3 feux d'affinerie, 2 grands marteaux, un laminoir à tôles, un laminoir à barres. Dès le 18e siècle, les forges d'Undervelier, en pleine prospérité, sont complétées par les usines des Corbets. Situées à la sortie du village, sur la Sorne, elles comprennent un feu de forge, un gros marteau et un atelier de ferblanterie.
En 1841 est fondée la "Société des Forges d'Undervelier et Dépendances", propriétaires des sites de Courrendlin et Undervelier, Reuchenette et Frinvilier.Après la période de grande prospérité, en 1880, les usines des Forges et des Corbets furent rachetées par la "Société des Usines de L. de Roll". |