| Description | Ecole cantonale de Porrentruy puis Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Diplôme d’ingénieur en génie civil (1961). A la fin de l’année 1961, il s’établit à Moutier. Il y travaille successivement dans trois bureaux privés jusqu'en 1967, puis une année au Service des Ponts et Chaussées du canton de Neuchâtel. Dès 1968, il dirige le Service d’urbanisme et des travaux publics de la ville de Moutier. Son intérêt, non seulement pour l’aménagement du territoire, mais aussi pour la formation continue et l’animation culturelle, explique sa participation très active, dès la fin des années soixante au sein de l’Université populaire jurassienne (UP) dont il aura été pour un temps un des co-présidents. Socialiste, proche de l’hebdomadaire Domaine public, il préside la Jeunesse socialiste jurassienne depuis sa constitution, en avril 1966, jusqu’à la crise du PSJ, en 1967-68.
Séparatiste, on le trouve successivement à la tête de la section locale du Rassemblement jurassien (RJ), puis de la fédération de district et enfin dans les organes directeurs du mouvement en tant que vice-président. Président d'Unité jurassienne de 1982 à 1987. Milite activement, dès 2009, pour un canton de l'Arc jurassien.
Après 1974, bien que toujours domicilié à Moutier, il siège au bureau politique du PS du canton du Jura. Au début 1979, il entre au Conseil national en remplacement de Pierre Gassmann élu au Conseil des Etats. C. est ensuite réélu pour la législature 1979-1983. En 1982, il est candidat malheureux au Conseil-exécutif, sur une liste commune PSA-POCH, aux côtés de la députée Kathrin Bohren.
C. copréside l'Association pour la Défense des Intérêts du Jura (ADIJ) dès 1992.
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