Description | Terme général sous lequel on peut regrouper les divers mouvements militant contre la séparation de la partie jurassienne du canton de Berne.
Après la tentative du Centre jurassien d'information en 1949, le premier mouvement antiséparatiste est l'Union des Patriotes jurassiens (UPJ), fondé en 1952. Ensuite, dès 1963, comme l'avaient fait auparavant les séparatistes, les antiséparatistes vont diversifier leur mouvement. Après la création du Comité jurassien de vigilance démocratique (1963), le premier nouveau groupement créé est l'Association des Jurassiens bernois de l'extérieur (AJBE) en septembre 1964. Une année plus tard, c'est au tour des jeunes de se mobiliser sous la houlette de Paul Gehler et de son groupement, les Jeunesses civiques du Jura bernois. L'Ajoie voit aussi naître de nouvelles organisations antiséparatistes. Il s'agit du Groupement interpartis pour l'unité cantonale (GIPUC, 1966) et du groupe Jeune Ajoie (1968). A l'époque des plébiscites, d'autres groupes viennent encore grossir les rangs antiséparatistes. En décembre 1973, le Groupe Sanglier prend la relève des Jeunesses civiques alors qu'en mars 1974, l'UPJ se rebaptise Force démocratique (FD). En août 1974, le Groupement féminin de Force démocratique (GFFD) naît à l'initiative de Geneviève Aubry, la fille du Conseiller d'État Virgile Moine. En octobre de la même année, c'est au tour de certaines personnalités, dont André Ory, de se réunir dans l'Association des responsables politiques (ARP) qui prend plus tard le nom de Fédération des communes du Jura bernois (FJB).
Tous ces mouvements sont en lien étroit avec l'UPJ dont ils partagent le combat. Les uns participent aux congrès des autres et les pages du Jurassien (le mensuel de l'UPJ) accueillent régulièrement des communiqués du GFFD, du GIPUC, du Groupe Sanglier ou de l'AJBE. |