Description | Né à Renan le 23 juillet 1836. Décédé le 23 avril 1906 à Bienne. Fils de pasteur, lui-même père du pasteur Henri Besson (1870-1914).
À la suite de ses études de théologie à Neuchâtel, Erlangen et Genève, il est consacré par le professeur Frédéric Godet en 1859. D'abord suffragant à Dombresson, il devient pasteur intérimaire à Porrentruy, puis diacre du Jura (1860-1861) et pasteur de Tavannes (1861-1901). L'âge de la retraite atteint, il se retire à Bienne et s'occupe de la Croix-Bleue de la ville, la lutte contre l'alcoolisme ayant toujours été sa préoccupation majeure.
Pasteur de l'Église nationale évangélique réformée bernoise, il participe activement à la vie de son Église. Dans ce cadre, il remplit les fonctions de député au Synode ecclésiastique cantonal, vice-doyen de la Classe pastorale du Jura protestant, président de la Société des pasteurs jurassiens et encore de membre de la Société des protestants disséminés, au développement de laquelle il collabore notablement. Convaincu que la forme supérieure de la foi chrétienne ne peut être que la piété évangélique, il crée la Société évangélique du Jura. Il travaille en outre au rapprochement des Églises et communautés autres que celle dont il est issu, dans l'esprit de l'Alliance évangélique.
À l'époque de l'apparition et du développement de la presse protestante, il voit en elle un moyen d'action évangélique et, en conséquence, publie avec régularité des articles et des méditations religieuses dans le journal "L'Union jurassienne" et dans son successeur, "Le Libérateur". Il écrit également une série d'articles qui paraissent dans le "Journal religieux du canton de Neuchâtel et du Jura bernois" (1860-1870), et assure ensuite la parution régulière de "Chroniques jurassiennes" publiés dans la revue "Les Etrennes religieuses" (1875-1893), organe de presse du protestantisme de tendance évangélique de Suisse romande.
Membre de la Société des Belles-Lettres de Neuchâtel (1852-1857, secrétaire, caissier puis [...]. |