Description | Les premières unions chrétiennes de jeunes gens virent le jour en Angleterre vers 1850 en tant que réponse du Réveil aux difficultés et aux problèmes résultant de l'industrialisation. Les groupements suisses se développèrent parallèlement et de manière autonome. Henry Dunant eut un rôle important dans la création à Paris, en 1855, de l'Alliance universelle des unions chrétiennes de jeunes gens, connue sous le sigle YMCA (Young Men's Christian Association). La "base" théologique mise alors en place, toujours d'actualité, a également influencé la fondation de son pendant féminin en 1894: YWCA, Union chrétienne féminine (UCF); ainsi que celle du Conseil oecuménique des Églises en 1948. Les deux alliances universelles ont leur siège à Genève. L'organisation faîtière suisse des UCJG vit le jour en 1887. Tant par leurs idées que par leurs membres, les UCJG jouèrent un rôle déterminant dans la création et le développement du mouvement oecuménique du XXe s. Au début du XXIe s., elles consacrent l'essentiel de leur activité, inspirée par les valeurs chrétiennes, aux enfants et aux jeunes et s'engagent sur les plans missionnaire et social. Dans ce travail, les tensions existant entre tendances évangéliques et oecuméniques (aspect théologique), ainsi qu'entre des groupes très impliqués socialement et d'autres plus en retrait sont reconnues et débattues. En 1998, l'UCJG et l'UCF nationales fusionnèrent pour former les Unions chrétiennes suisses (UC suisses, all. Cevi), qui comptaient en 2012 quelque 15 000 membres (sept groupements régionaux). L'encadrement des jeunes est un objectif prioritaire du mouvement laïque indépendant et supraconfessionnel (cadets, Ten Sing, groupes sportifs, activités à la carte). Des organes faîtiers sont chargés de la coordination de certaines tâches (fixation des objectifs, formation, administration) et des échanges oecuméniques. Les Unions chrétiennes suisses font aussi partie du Conseil suisse des activités de jeunesse. |