CH MDI, Roger Hayoz, Max Robert Max Robert, famille et imprimerie, 1905-2007 (Sous-fonds)

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Level:

Sous-fonds

Archival Material Types:

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Ref. code:

CH MDI, Roger Hayoz, Max Robert

Title:

Max Robert, famille et imprimerie

Dates
Creation date(s):	1905 - 2007

Information on extent
Importance matérielle et support:	Archives : 8 boîtes Grands formats : 1 portefeuille Dessins : 2
Running meters:	1.02

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Histoire administrative/Notice biographique:

Oscar Robert (1871-1955)
Oscar Robert est maître secondaire à Tavannes lorsqu'un problème d'audition le force à changer de profession : il devient imprimeur, d'abord à Tavannes, puis à Moutier, où il reprend l'Imprimerie du Petit Jurassien et le quotidien du même nom en 1918. Oscar Robert épouse Adèle Lecoultre (un enfant : Hélène Stetller-Robert), Rosa Bigler (cinq enfants : Eva Rosa Gobat-Robert, Max Robert, Lucie Gobat-Robert, Anny Raaflaub-Robert, Charles Robert) et Marthe Carnal. Oscar Robert élève en outre Anne-Marie Paillard, la fille de Marthe Carnal.

Max Robert (1908-1997)
Né à Tavannes, il déménage avec sa famille en 1918 à Moutier. En 1924, il entame un apprentissage de typographe dans l'imprimerie paternelle. Il épouse Alice Jeannet de Moutier, ils auront trois enfants : Jean Robert, Francine Brahier-Robert, Hélène Boegli-Robert.
En 1948, suite au décès de son frère Charles, Max Robert se retrouve à la tête de l'entreprise jusqu'en 1979. Il poursuit la parution du quotidien local et, parallèlement, édite des ouvrages d'art. Durant une trentaine d'années, il assure la chronique locale du Petit Jurassien qui fusionne avec le Journal du Jura en 1956. Max Robert rompt ses relations avec ce titre en 1975, pour des motifs politiques. Une année plus tard, il devient rédacteur de l'Optique jurassienne, alors éditée par l'Imprimerie Centrale à Moutier.

Max Robert fonde en 1953 à Moutier le Club jurassien des Arts, puis, en 1956, le Musée jurassien des beaux-arts. On lui doit aussi la présence à Moutier de remarquables vitraux de Manessier, de Coghuf et de Schiess, ainsi que l'organisation d'expositions présentant les oeuvres originales de grands artistes tels que Paul Klee ou Max Ernst.
Membre du Parti libéral-radical, il siège au Conseil municipal de Moutier de janvier 1943 à décembre 1946 et au Conseil de ville de janvier 1971 à février 1973.
Dans trois ouvrages, Max Robert (avec la collaboration d'Alfred Holzer et de Walter Rougemont) retrace l'histoire de Moutier de 1894 à 1977.
Lauréat du Prix du Patrimoine 1991 de la Fondation pour le patrimoine culturel à Lausanne.
En octobre 1992, la Municipalité de Moutier inaugure la Promenade Max Robert, située entre l'ancienne imprimerie et la gare.

Imprimerie du petit Jurassien, Imprimerie Robert
L'entreprise est fondée à Moutier en 1888 par Adolphe Imhof. En 1902, Arnold Tripet-Dubois rachète l'imprimerie. Il engage Léon Froidevaux, alors instituteur à Moutier, et en fait son associé. Le 1er mai 1918, Oscar Robert devient le directeur de l'imprimerie et le rédacteur du journal qu'elle publie, Le Petit Jurassien. En janvier 1919, l'imprimerie déménage dans de nouveaux locaux. Charles Robert, qui avait commencé un apprentissage bancaire, et son frère Max, désormais compositeur-typographe, secondent leur père et participent à la modernisation de l'équipement. Après la Deuxième Guerre mondiale, ils commencent à produire des prospectus en couleur. Suite aux décès de Charles Robert en 1948 et d'Oscar Robert en 1953, Max se retrouve seul à la tête de l'imprimerie. Doué pour le côté artistique et la qualité d'impression, il a cependant été moins bon gestionnaire. En 1976, Éric Waefler entre à la direction de l'imprimerie, à la même époque que l'impression offset et la photocomposition. En 1979, Serge Roos reprend l'imprimerie et Max Robert continue quelques années à collaborer en son sein. Elle poursuit sous divers noms, dont Imprimerie de la Prévôté, Impressoor puis, finalement, Pressor.

Information on content and structure
Présentation du contenu:	Le sous-fonds est composé de documents relatifs à la famille de l'imprimeur Max Robert, à Moutier. Roger Hayoz avait en effet épousé Madeleine Robert-Vuillemin, veuve du peintre Charles Robert. Désormais membre de la famille, Roger Hayoz entretint des relations épistolaires et amicales avec plusieurs de ses membres, en particulier Max Robert, son fils Jean Robert, sa demi-soeur Anne-Marie Paillard. Il contient par ailleurs des documents relatifs à l'Imprimerie du Petit Jurassien et à l'Imprimerie Robert S.A. qui lui succède. Roger Hayoz avait lui-même investi dans l'imprimerie de son beau-frère Max Robert.
Accroissements:	Pas d'accroisssement prévu

Conditions of access and use
Conditions d'accès:	Libre (statut juridique : archives privées ; soumis au droit supérieur, en particulier à la loi sur la protection des données)
Conditions de reproduction (MDI):	La reproduction des documents est soumise à l'autorisation écrite préalable de Mémoires d'Ici.
Mention de provenance:	Mémoires d'Ici, Fonds Roger Hayoz, Max Robert, famille et imprimerie
Language:	Français

Information on related materials
Sources complémentaires:	Fonds Roger Hayoz, Quinzaine culturelle de Moutier, Mémoires d'Ici Fonds Roger Hayoz, Comité des expositions de l'Abbatiale de Bellelay, Mémoires d'Ici Fonds Max Robert, Mémoires d'Ici
Bibliographie:	MÉMOIRES D'ICI, 2008. Max Robert (1908-1997). Le maître-imprimeur devenu l'ami des peintres. Dossier web ROBERT, Max, 1995. Ma parole. Carouge : Éditions Heuwiinkel, Neu-Allschwill