CH MDI, Hôpital, hopial Hôpital (collection), 1856-2006 (Fonds)

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Ref. code:CH MDI, Hôpital, hopial
Title:Hôpital (collection)

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Creation date(s):1856 - 2006

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Nom du producteur:Hôpital du Jura bernois SA (HJB SA)
Histoire administrative/Notice biographique:Hôpital de Saint-Imier
Le 21 mai 1844, la commune de Saint-Imier voit l'ouverture d'une salle d'urgence privée de cinq lits dont le principal promoteur est le Dr. Hermann Baswitz. Le financement est privé jusqu'en 1849 puis bénéficie du soutien de l'État. Dès 1851, on débat de la construction d'un hôpital proprement dit. En 1856, un nouveau bâtiment avec douze lits est inauguré, il en comptera 56 en 1885 (ce bâtiment abrite aujourd'hui le CEFOPS), notamment grâce à l'aide de la Caisse centrale des pauvres du district. En 1856, la direction de l'hôpital compte 7 membres (deux nommés par le canton de Berne, deux par la Caisse centrale des pauvres et trois par la commune de Saint-Imier). Cette direction nomme le Bureau de l'hôpital (4 membres) et le Comité des dames, responsable des tâches domestiques. Le Dr. Samuel Schwab arrivé à Saint-Imier en 1858 joue un rôle important dans la mise en place de l'hôpital. De 1850 à 1896, l'hôpital fonctionne avec un système de tournus entre les médecins de la commune (les Dr. Berret, Delay, Gobat, Schwab, Troxler, Wiser). En effet, les hôpitaux sont alors des établissements d'utilité publique destinés avant tout aux pauvres. Être médecin à l'hôpital n'est donc pas une activité très rentable au contraire des soins aux patients privés, soignés à domicile.L'hôpital de Saint-Imier fonctionne grâce aux religieuses engagées à temps plein : les diaconesses de St-Loup (1856-1873), remplacées ensuite par les diaconesses de Berne. Les années 1890-1914 présentent une phase de modernisation avec l'arrivée d'une nouvelle génération de chirurgiens dans les hôpitaux qui deviennent alors le lieu central de la pratique médical, notamment en raison des progrès de la chirurgie qui rendent nécessaires un matériel et un environnement adéquat. A Saint-Imier, c'est Emile Cuttat qui est le principal modernisateur de l'hôpital. Les services de chirurgie et de médecine interne sont divisés en 1900 et un médecin assistant est engagé en 1912. De 1914-1945, de nouveaux changements importants aboutissent à une véritable professionnalisation de la gestion hospitalière. Un premier élément consiste en changements architecturaux qui permettent une capacité d'accueil accrue. Dès 1900, on parle, à Saint-Imier, d'agrandir les locaux de l'hôpital. La Première Guerre mondiale puis des difficultés financières dans les années 1920 vont repousser ce projet jusqu'en 1934, date de l'inauguration du nouveau bâtiment de 1,4 millions de francs. A côté des subsides des pouvoirs publics (Confédération, canton), de la Caisse centrale des pauvres et des fonds propres, il faut désormais ajouter les emprunts bancaires qui, en 1934, représentent 65,4 % du financement de l'hôpital. D'autres changements sont dus aux découvertes scientifiques telles que la radiologie (en 1895) qui nécessitent un environnement médico-technique de plus en plus spécialisé (Saint-Imier ouvre son service de radiologie en 1910) ainsi qu'une professionnalisation du personnel soignant qui devient aussi plus nombreux. Un autre élément qui peut être mentionner est la lutte contre la tuberculose, principale cause de mortalité en Suisse au début du XXe s., et encore plus virulente dans le Jura bernois que dans le reste du pays. A Saint-Imier, le Dr. Emile Cuttat va jouer un rôle important dans l'ouverture du pavillon antituberculeux en annexe du nouveau bâtiment de 1934 (il fermera ses portes en 1956, l'État préférant envoyer les tuberculeux en altitude, en sanatorium). Ainsi, suivant en cela une tendance générale, l'hôpital de Saint-Imier devient plus grand, plus complexe et plus coûteux, ce qui nécessite une meilleure gestion administrative.
En 1922, on nomme un caissier, en 1931, une secrétaire et en 1935 un gérant à mi-temps, Charles Stämpfli, remplacé par Arthur Kroepfli en 1943. En parallèle, on assiste à l'arrivée de personnalités du monde industriel dans le comité de direction de l'hôpital.Dirigé jusqu'en 1935 par des pasteurs, il est ensuite dirigé par l'industriel Charles Jeanneret (1935-1964). Dès 1945, on assiste à une croissance extraordinaire du système de santé en Suisse. Le très fort développement démographique fait aussi augmenter le nombre de malades alors que l'offre médicale se diversifie de plus en plus. A Saint-Imier, on ouvre des services de médecine interne (1956), de gynécologie (1973), de pédiatrie (1974) et de soins intensifs (1975). Le personnel se laïcise (phénomène qui se fait dans le cadre plus large d'une laïcisation de la société), s'internationalise, se professionnalise, et devient toujours plus nombreux. A Saint-Imier, en 1945, on engage un médecin-chef à plein temps, qui n'a plus une pratique médicale privée à côté comme c'était le cas jusqu'à maintenant (Walter Stähli). Les diaconesses quittent Saint-Imier en 1961 remplacées par la nomination d'une infirmière cheffe, formée à La Source à Lausanne. L'appel à du personnel étranger (30% en 1970) pour faire face au besoin croissant de personnel et au départ des diaconesses reflètent les conditions de travail très dures dans le domaine hospitalier (plus d'heures de travail que dans l'industrie et salaires plus bas). Cette situation va cependant évoluer (par exemple avec l'inauguration d'un bâtiment pour le personnel en 1953) ce qui aura une incidence directe sur les coûts de la santé. En 1980, les charges salariales représentent 73,3% des dépenses. Finalement, les nouvelles infrastructures techniques et les nouvelles connaissances en médecine nécessitent un personnel de plus en plus qualifié d'où l'ouverture à Saint-Imier d'une école pour infirmières-assistantes en 1980 et d'une classe francophone à l'École d'infirmières en soins généraux de Bienne en 1980 aussi. Le mouvement amorcé dès les années 1930 qui voit un rôle toujours plus prépondérant des industriels dans la gestion de l'hôpital s'accroît encore. En effet, dans les districts de Moutier et Courtelary, les 30 Glorieuses sont marquées par un fort développement industriel. A Saint-Imier, Francis Rubin (1965-1979) succède à Charles Jeanneret. La fin des années 1960 et le début des années 1970 sont marquées par une plus forte intervention de l'État dans le financement et l'administration de l'hôpital. L'organisation du système hospitalier va désormais se faire au niveau cantonal. La loi sur les hôpitaux adoptée en 1973 fait de Bienne le centre hospitalier d'une région regroupant les districts d'Aarberg, Bienne, Courtelary, Laufon, Moutier et Saint-Imier. Les hôpitaux de districts,notamment Moutier et Saint-Imier, deviennent eux des hôpitaux à vocation généraliste. Cette restructuration et la crise économique des années 1970, génèrent dans les hôpitaux de Moutier et Saint-Imier une stagnation des hospitalisations et un changement de population hospitalisée. En effet, le fort vieillissement de la population ainsi que la planification hospitalière cantonale, en vigueur depuis 1978, qui prévoit une centralisation de l'équipement médico-technique à Bienne engendre un développement des services de gériatrie et de maladies chroniques. Pourtant les coûts de la santé, aussi au niveau national, continue d'augmenter (la médecine se spécialise, se complexifie et se mécanise). Saint-Imier et Moutier ne peuvent échapper aux transformations de la médecine : notamment augmentation du nombre de médecin et de personnel en général même si le nombre des patients restent stable.
On inaugure de nouveaux locaux en 1972 et en 1977-1978, on prend la décision de réaliser un nouveau complexe regroupant un hôpital et un home avec une infrastructure technique (cuisine, salle de conférence, lingerie,...) commune. Ce projet est accepté en votation populaire au mois de juin 1987. Les travaux commencent en 1990 et la cérémonie d'inauguration de l'hôpital totalement rénové, agrandi et modernisé a lieu en 1998. Les années 1990 sont en outre marquées par une mise en réseau des établissements hospitaliers qui aboutira à la fondation de l'Hôpital du Jura bernois SA (HJB SA), regroupant les sites de Moutier et Saint-Imier, en 2000.
Hôpital de Moutier
Avant la fondation de l'hôpital de Moutier en 1875, deux événements ont déjà eu lieu : en 871, la fondation d'une léproserie (alors la deuxième de Suisse) par un moine nommé Iso, envoyé du convent de Saint-Gall à Moutier, et, en 1148, la fondation d'un hôpital par le chapitre de Moutier-Grandval mais qui finira dans l'oubli.
L'hôpital de Moutier que nous connaissons ouvre lui ses portes en 1875. Le 11 janvier 1871, un conseil provisoire d'initiative est nommé. Il comprend Louis Péteut, Otto Herzog (seul médecin de la commune), Auguste Klaye, Victor Sauvain, Florian Chevalier. Le 24 juin 1871, l'acte de fondation de l'hôpital de Moutier est signé par les communes bourgeoises de Moutier, Sonceboz, Grandval, Perrefitte, Champoz, Crémines et les communes de Moutier, Grandval, Belprahon, Perrefitte, La Scheulte, Champoz, Crémines et Corcelles. Les travaux débutent en 1872.
Lors de son ouverture, l'hôpital compte 12 lits (15 dès 1888), le premier patient est admis le 30 avril.
Otto Herzog occupe le poste de médecin de l'hôpital de 1875 à 1890. Après son départ la direction opte pour un système de tournus entre les deux médecins de la commune (Paul Chardon et Charles Mamie), système qui sera abandonné en 1912.
Les années 1890-1914 présentent une phase de modernisation due notamment à l'arrivée d'une nouvelle génération de chirurgiens qui bouleversent l'organisation interne des hôpitaux. Si, jusqu'alors ils étaient destinés avant tout aux pauvres et aux indigents, ils deviennent maintenant le lieu central de la pratique médical, notamment en raison des progrès de la chirurgie qui rendent nécessaires un environnement adéquat. A Moutier c'est Frank Neuhaus qui est le principal modernisateur de l'hôpital.
Durant la période de 1914-1945, de nouveaux changements importants aboutissent à une véritable professionnalisation de la gestion hospitalière. Plusieurs transformations architecturales successives (entre 1906 et 1950) permettent une capacité d'accueil accrue. Une maternité est ouverte en 1921 alors que la première chambre privée est disponible en 1908. Des découvertes scientifiques telles que la radiologie (en 1895) nécessitent un environnement médico-technique de plus en plus spécialisé (Moutier ouvre son service de radiologie en 1915) ainsi qu'une professionnalisation du personnel soignant qui devient aussi plus nombreux. En outre, les médecins interviennent plus souvent dans les affaires hospitalières ou demandent d'avoir accès aux infrastructures de l'hôpital pour leur clientèle privée ce qui engendrent une augmentation des revenus de l'hôpital. La part des pensions des malades dans le budget de l'hôpital augmente ainsi au profit des subventions publiques.
L'hôpital de Moutier, suivant en cela une tendance générale, devient ainsi plus grand, plus complexe et plus coûteux, ce qui nécessite une meilleure gestion administrative. Le premier gérant salarié est engagé en 1930. En parallèle, on assiste à l'arrivée de personnalités du monde industriel dans le comité de direction de l'hôpital.
Dès 1945, on assiste à une croissance extraordinaire du système de santé en Suisse. Le très fort développement démographique fait aussi augmenter le nombre de malades alors que l'offre médicale se diversifie de plus en plus. Les services médicaux sont réorganisés, un médecin-chef est engagé à plein temps en 1962, il s'agit de Roger Faller. En 1980, l'hôpital de Moutier compte sept services et divisions : chirurgie, médecine, malades chroniques, gynécologie-obstétrique, pédiatrie, anesthésiologie et réanimation, radiologie.
Le personnel se laïcise (phénomène qui se fait dans le cadre plus large d'une laïcisation de la société), s'internationalise, se professionnalise, et devient toujours plus nombreux. Les religieuses quittent Moutier en 1971 (en 1953, les diaconesses qui sont là depuis 1900 s'en vont, fautes de vocations ; c'est alors le Bethesda de Bâle qui les remplace). L'appel à du personnel étranger pour faire face au besoin croissant de personnel et au départ des diaconesses reflètent les conditions de travail très dures dans le domaine hospitalier (plus d'heures de travail que dans l'industrie et salaires plus bas). Cette situation va cependant évoluer, ce qui aura une incidence directe sur les coûts de la santé : en 1980, les charges salariales représentent 67% des dépenses à Moutier. Finalement, les nouvelles infrastructures techniques et les nouvelles connaissances en médecine nécessitent un personnel de plus en plus qualifié d'où l'ouverture à Saint-Imier d'une école pour infirmières-assistantes en 1980 et d'une classe francophone à l'École d'infirmières en soins généraux de Bienne en 1980 aussi.
Le mouvement amorcé dès les années 1930 qui voit un rôle toujours plus prépondérant des industriels dans la gestion de l'hôpital s'accroit encore. En effet, dans les districts de Moutier et Courtelary, les 30 Glorieuses sont marquées par un fort développement industriel. A Moutier, la présidence du comité de direction est occupée par Marcel Wahli dès 1967. Par ailleurs, les industriels apportent aussi un soutien financier conséquent à l'hôpital. Ils assurent par exemple 44,6% des coûts de l'agrandissement de l'hôpital en 1948-1950.
La fin des années 1960 et le début des années 1970 sont marquées par une plus forte intervention de l'État dans le financement et l'administration de l'hôpital. L'organisation du système hospitalier va désormais se faire au niveau cantonal. La loi sur les hôpitaux adoptée en 1973 fait de Bienne le centre hospitalier d'une région regroupant les districts d'Aarberg, Bienne, Courtelary, Laufon, Moutier et Saint-Imier. Les hôpitaux de districts, notamment Moutier et Saint-Imier, deviennent eux des hôpitaux à vocation généraliste.
Cette restructuration et la crise économique des années 1970, génèrent dans les hôpitaux de Moutier et Saint-Imier une stagnation des hospitalisations et un changement de population hospitalisée. En effet, le fort vieillissement de la population ainsi que la planification hospitalière cantonale, en vigueur depuis 1978, qui prévoit une centralisation de l'équipement médico-technique à Bienne nécessite un développement des services de gériatrie et de maladies chroniques alors qu'à Moutier, les opérations diminuent de 1255 en 1980 à 852 en 1990 et 680 en 1998.
Pourtant les coûts de la santé, aussi au niveau national, continuent d'augmenter (la médecine se spécialise, se complexifie et se mécanise). Saint-Imier et Moutier ne peuvent échapper aux transformations de la médecine : notamment une augmentation du nombre de médecin et de personnel même si le nombre des patients restent stable.
Ainsi, en 1976, un nouveau centre hospitalier de 162 lits répartis sur 6 étages est inauguré (les travaux ont commencé en 1971). Symbole de la croissance hospitalière des Trente Glorieuses dans le Jura bernois, il propose une offre médico-technique développée (radiologie, laboratoire, etc.).
Les années 1990 sont marquées par une mise en réseau des établissements hospitaliers qui aboutira à la fondation de l'Hôpital du Jura bernois SA (HJB SA), regroupant les sites de Moutier et Saint-Imier, en 2000.
[Sources : DIJU.ch]
Modalités d'entrée:Prêt de 26 cartes postales représentant les bâtiments des hôpitaux de Moutier et Saint-Imier, 01.08.2005
Ajout par don de : 1 CD-R avec 196 fichiers numériques : hôpital de Saint-Imier, 1971-2000, par Jean-F. et Anne-I. Bueche, 02.03.2009
Les photographies hopial50 - hopial065 ont été prêtées par Madame Hilda Gugelmann en septembre 2011, numérisation et catalogage réalisés en octobre 2011

Information on content and structure

Présentation du contenu:Archives photographiques de l'hôpital du Jura bernois. Bâtiments de Saint-Imier et Moutier.
Evaluation, tris et éliminations, sort final:Non trié
Accroissements:Pas d'accroissement prévu

Conditions of access and use

Conditions d'accès:Libre (statut juridique : archives privées ; soumis au droit supérieur, en particulier à la loi sur la protection des données)
Conditions de reproduction (MDI):La reproduction des documents est soumise à l'autorisation écrite préalable de Mémoires d'Ici.
Mention de provenance:Collections Mémoires d'Ici
Language:Français
Physical properties:Fichiers numériques uniquement

Information on related materials

Lieu de conservation des originaux:Les originaux sont conservés au sein des archives des hôpitaux de Saint-Imier et Moutier.
Related material:Copies numériques conservées sur le serveur de Mémoires d'Ici, MICIRAID
Bibliographie:Hôpital du district de Courtelary, 1998, [S.l.] , [1998] Pierre-Yves Donzé, Bâtir, gérer, soigner : histoire des établissements hospitaliers de Suisse romande, Chêne-Bourg/Genève, 2003 Pierre-Yves Donzé, L'hôpital au pays de l'industrie : histoire des établissements hospitaliers de Moutier et de Saint-Imier aux 19e et 20e siècles, Saint-Imier, Moutier, 2006

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Comments:No ISIL (ISO 15511) de Mémoires d'Ici: CH-001534-8

Zone du contrôle de la description

Notes de l'archiviste:Notice réalisée par Frédérique Zwahlen
Règles ou conventions:Description établie conformément à la Norme générale et internationale de description archivistique - ISAD(G)
Date(s) de la description:1/26/2012
 

Descriptors

Entries:  Hôpital du district de Moutier (Organisations\Collectivité\H)
  Hôpital du district de Courtelary (Organisations\Collectivité\H)
  Hôpital du Jura bernois SA (HJB). Site de Moutier (Organisations\Collectivité\H\Hôpital du Jura bernois SA (HJB))
  Hôpital du Jura bernois SA (HJB). Site de Saint-Imier (Organisations\Collectivité\H\Hôpital du Jura bernois SA (HJB))
  Hôpital du Jura bernois SA (HJB) (Organisations\Collectivité\H)
  hôpital (Matières\H)
  [iconographie] (Matières\Subdivisions de forme)
 

Usage

Permission required:Aucune
Physical Usability:Sans restrictions
Accessibility:Public
 

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URL: https://collections.m-ici.ch/detail.aspx?ID=33661
 

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