CH MDI, Doyen Morel, dossiers Charles-Ferdinand Morel 1.3 Documents affaire Brandt et Pertuis, 1796-1826 (ca.) (Dossier)

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Mémoires d'Ici Centre de recherche et de documentation du Jura bernois (2000)
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      - Dossiers (1700-1880)
        
        Charles-Ferdinand Morel (1700-1880)
        
        1 Affaires familiales
        
        2 Dossiers Watt (1812-1830)
        3 Documents affaire Brandt et Pertuis (1796-1826 (ca.))
        
        [Charles-Ferdinand Morel]. Mémoire présenté au tribunal de 1re instance de Delémont tendant à obtenir que la régie soit ... (s. d. (sine dato))
        
        4 Succession Benoit Aimé Théophile Mestrezat (1721-1800)

Level:

Dossier

Archival Material Types:

Information on identification

Ref. code:

CH MDI, Doyen Morel, dossiers Charles-Ferdinand Morel 1.3

Cote (archives):

I CFM 1.3

Former reference codes:

I.7.1, I.7.2

Title:

Documents affaire Brandt et Pertuis

Dates
Creation date(s):	1796 - approx. 1826

Information on extent
Importance matérielle et support:	2 fourres

Information on context

Histoire administrative/Notice biographique:

Affaire Brandt :" Elle est mêlée aux tractations qui aboutiront à l'occupation de Bienne et de La Neuveville par les Français en l'an VI (61). Le "licencié" François Morel, de Corgémont, fils de l'ancien pasteur du lieu et frère de Charles-Ferdinand Morel, le futur "Doyen" de l'Erguël, en tint la vedette. Il s'agit d'une vaste affaire de fournitures de bestiaux pour l'armée de Rhin et Moselle, dont les prodromes remontent à 1794, où les "commissaires" français Thérard et Confaix négocièrent à Saint-Imier, la livraison de bœufs pour la République. Deux jeunes partisans des Français, François Morel et le Chaux-de-Fonnier exilé Charles-Philippe Brandt s'intéressèrent au marché et y groupèrent en une sorte de consortium les capitaux des deux opulentes familles des Morel et des Prêtre. Le jeune Morel surtout, intéressa ses oncles à l'affaire. Ils étaient soutenus par le vaste parti de leur parenté qui comprenait les Imer, de La Neuveville, les Prêtre, de Tavannes et de Corgémont, les Liomin et les Schaffter. François Morel n'ayant pas été payé par la République, vint à Paris en germinal an III, puis à nouveau un an plus tard. Ses doléances le rendirent importun auprès des services financiers du ministère de la Guerre —"Ses manières, son langage parurent suspects". Il fut donc expulsé, le 29 floréal an IV, par ordre du Bureau central de Paris, mais semble être cependant resté. Il était encore à Paris en nivôse an VI, depuis plus de huit mois avec Brandt... Pour se procurer des moyens d'existence, l'astucieux jeune homme avait racheté la créance d'un Wasmer, de Colmar, sur des fonds arriérés et s'efforçait d'obtenir du Directoire le droit d'employer ces ordonnances à l'achat de forêts nationales dans le Mont-Terrible, avec faculté d'exporter en Suisse le bois de ces forêts. Mais leurs ennemis veillaient et ils finirent par être accusés de manœuvres contre la réunion de la partie méridionale de l'ancien Évêché et fourrés en prison à la Conciergerie, puis expulsés avec le chancelier de Bienne, Neuhaus, parent de François Morel.
On voit quels dessous soulevaient ces affaires de contrebande et d'intérêts..."

Source : Surratteau, Jean-René, 1965. Le département du Mont-Terrible sous le régime du Directoire. Paris, p.486

Information on content and structure
Présentation du contenu:	Charles-Ferdinand Morel et François Morel : documents relatifs aux affaires Brandt et aux acquisitions de Pertuis en Provence (rachat des biens de la succession Riquetti-Mirabeau dans le Vaucluse).