CH MDI, Jean-Jacques Fiechter, JRF Jacques-René Fiechter, 1901-2001 (Sous-fonds)

Level:	Sous-fonds
Archival Material Types:	Archives
Information on identification Ref. code: CH MDI, Jean-Jacques Fiechter, JRF Title: Jacques-René Fiechter Dates Creation date(s): 1901 - 2001 Information on extent Importance matérielle et support: Archives : 12 boîtes Running meters: 1.44
Information on context Nom du producteur: Fiechter, Jacques-René (1894-1981) Histoire administrative/Notice biographique: Né le 30 juillet 1894 à Villeret, Jacques-René Fiechter suit une formation d'instituteur à l'École Normale de Porrentruy, qu'il complète par des études de lettres à Lausanne. Il se consacre à l'enseignement -il a d'ailleurs été en poste à l'Orphelinat de Courtelary entre 1913 et 1915 -, mais l'écriture tient déjà une place importante dans sa vie. Collaborateur des Cahiers vaudois et de la revue Suisse romande, Jacques-René Fiechter publie plusieurs recueils de poésies et des essais tels C.-F. Ramuz et le problème romand, en 1921, ou Barrès et l'Orient, en 1923. Il épouse Marie Ochanoff (ou Okhanoff-Goïloff) en 1918. Après la naissance de leur premier enfant, René Marie Archibald (Zic) Fiechter (1919-2009), le couple part pour l'Égypte, où Jacques-René a obtenu un poste d'enseignant à l'École suisse d'Alexandrie (1921-1925), puis à l'Université Farouk Ier. Eughenia Ochanoff, la mère de Marie, rejoint la famille et contribue à l'éducation de Zic et bientôt de Nicole Hélène (1924-?), Jean-Jacques (1927-2022) et Georges André Fiechter (1930-2006), tous trois nés à Alexandrie. Durant 30 ans, il se taille une place singulière en Égypte. Membre de la Colonie suisse d'Alexandrie, du groupe d'Alexandrie de la Nouvelle société helvétique, de la Société suisse de secours d'Alexandrie, du comité de l'École suisse d'Alexandrie, Jacques-René Fiechter ne tarde pas à déployer une riche activité journalistique et culturelle en Égypte. Il est également animateur de l'Atelier, cheville ouvrière, avec sa femme, de l'Institut Supérieur de Service social d'Alexandrie, ou encore l'un des fondateurs des Amis de l'Art. Il collabore notamment à la Revue du Caire, à la Semaine égyptienne et à Égypte nouvelle, fonde le Journal suisse d'Égypte et du Proche Orient. On peut aussi l'entendre sur les ondes de la radio du pays. En 1936, il publie une étude sur Cent ans de vie suisse en Égypte. Il se retire cependant peu à peu de ces activités pour se consacrer plus à la poésie, à sa foi et au réarmement moral dans lequel il voit la réponse aux problèmes personnels et collectifs. Atteint dans sa santé, il rentre définitivement en Suisse en 1950, il s'installe tout d'abord à Genève. D'année en année, il s'impose comme un important animateur de la vie culturelle en Suisse romande. Il est notamment l'un des initiateurs de l'Alliance culturelle romande. Le 20 juillet 1981, le poète décède à l'âge de 87 ans. Selon son voeu, il est enterré dans son village natal de Villeret. Pour marquer le centenaire de sa naissance, la localité lui rend hommage en 1994 et baptise une rue à son nom. Le programme comprend également des lectures de ses écrits poétiques ainsi qu'une exposition réunissant photographies et documents relatifs à sa vie et ses activités, de même que le palmarès d'un concours de poésie organisé par la famille de Jacques-René Fiechter. Jacques-René Fiechter s'engage dans la question jurassienne très jeune. En 1917, il collabore encore à plusieurs journaux jurassiens, notamment le Petit Jurassien de Moutier et le Jura de Porrentruy où il a mené une campagne en 1913 qui a eu un retentissement dans tout le pays. Née Maria Nicolaevana comtesse Ochanoff-Goïloff le 14 mai 1895 en Moldavie (Russie), celle qui deviendra Marie Fiechter arrive à Lausanne alors qu'elle est enfant avec sa mère Eughenia Ochanoff, veuve. Elle fréquente l'école Vinet, puis suit toutes ses classes et son université à Lausanne. En 1917, elle est l'une des premières femmes à obtenir une licence en sciences mathématiques et physiques en Suisse. Partie pour l'Égypte avec son mari Jacques-René Fiechter dans les années 1920, elle y déploie une activité débordante pendant près de 30 ans : professeur de mathématiques, de français et d'histoire à l'École suisse d'Alexandrie et au Lycée de la Mission laïque française d'Alexandrie, codirectrice du "Journall suisse d'Égypte et du Proche-Orient", cofondatrice de la première Ecole de service social à être créée en Égypte ainsi que du Croissant rouge égyptien de la jeunesse (pendant de la Croix-Rouge suisse). De retour à Genève en 1950, elle reprend tout d'abord une activité d'enseignement. L'Institut Batelle fait ensuite appel à elle en l'attachant à son secteur de recherches spécialisé dans la documentation nucléaire soviétique. Tout en conservant le mysticisme de l'Église orthodoxe, elle choisit le protestantisme. Militante du réarmement moral, "elle s'attache à créer des liens et des ponts entre les classes, les partis, les races." Elle a représenté la Fédération internationale des Femmes universitaires en tant que déléguée auprès des organisations internationales. Son étude sur les mariages entre Suisses et moyen-orientaux, publiée sous le titre "Mirages d'Orient", a servi de vade-mecum au Département politique fédéral suisse pour une approche réaliste et positive de telles unions. Décédée à Genève en 1985, elle repose au cimetière de Villeret. Source : hommage rendu par Paul Alexis LADANE à l'occasion de l'enterrement de Marie Fiechter. CH MDI, Jean-Jacques Fiechter, JRF privé 1.13
Information on content and structure Présentation du contenu: Archives littéraires et privées
Descriptors
Entries:	Fiechter, Marie (1895-1985) (Personnes\F)
	Égypte (Lieux\E)
	poète (Matières\P)
	enseignant (Matières\E)
	Fiechter, Jacques-René (1894-1981) (Personnes\F)
Usage
Permission required:	Aucune
Physical Usability:	Sans restrictions
Accessibility:	Public
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